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[ Généralité ] [ Albums mythiques ] [ Groupes et Artistes ] [ Phototèques ]
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Joy Division
09/11/2010 00:35
Joy Division est le groupe Post – Punk par excellence. Il s’est créé en 1976 à Manchester autour de Ian Curtis. Après le suicide de celui – ci en mai 1980, le groupe se dissout. Pourtant, dans un temp si court, Joy Division restera un groupe majeur pour la New Wave, et particulièrement dans le courant Cold Wave.
La genèse
Bernard Summer, Peter Hook et Terry Mason, décident de créer un groupe sur les traces des Sex Pistols qu’ils virent en concert à Manchester. Ils se nomment les « Stiff Kittens ». Rejoint la même année par Ian Curtis, le groupe opte pour un nouveau nom : Warsaw. Tony Tabac remplace Terry Mason, qui devient manager du groupe, puis Tony est remplacé par Steve Brotherdale. Le 18/07/1977, le groupe enregistre « The Warsaw demo » où règne l’influence du Punk. Steve Brotherdale quitte ensuite le groupe et est remplacé par Stephen Morris. Un maxi 45t, « an ideal for living » sort la même année. Pour éviter la confusion avec un groupe londonien appelé « Warsaw pact », le groupe se renomme « Joy division ». Le choix de ce nom, signifiant la « division de la joie » et qualifiant le système des nazis qui permettait l’exploitation sexuelle des jeunes filles dans les camps de concentration, les firent suspecter de sympathies pour le nazisme. Ils entretinrent d’ailleurs la suspicion en choisissant souvent des références à cette époque. Mais en étudiant l’œuvre du groupe on ne peut que le disculper tant il dénonça constamment l’oubli, l’horreur des violences, les exterminations et les atrocités de ce monde qu’il rejetait. Joy Division donna ses premiers concerts. Le 14 avril 1978 il participe à son premier festival qui les fait remarquer par Rob Gretton qui devient leur producteur. Celui – ci fonde la « Factory records Ltd » label qui produira le groupe. Il produit l’album « Ideal for living » qui reçoit un accueil réservé. Après un passage à vide, où Ian Curtis, soumis à des crises d’épilepsie, développe une addiction aux anti – dépresseurs, le groupe se relance.
L’apogée
Le 14 janvier 1979, le groupe est diffusé pour la première fois sur les ondes nationales. En avril 1979, le groupe enregistre l’album « Unknown pleasures » qui les révèle enfin au grand public. Le groupe entame une tournée européenne et commence par la France avec un concert unique à Paris donné aux « Bains douches » le 18/12/1979. Ian Curtis, extenué par un rythme effréné, tente de se suicider. Remis, il entame à nouveau les concerts et les enregistrements avec le groupe. Malgré les préconisations médicales, Ian Curtis va au-delà des ses forces et tombe à nouveau dans la dépression. Le 7 avril 1979, il tente une deuxième fois de se suicider. Les concerts sont annulés. L’épouse de Ian Curtis entame une procédure de divorce. Ian Curtis donne un concert avec le groupe à Birmingham le 2 mai 1980. Il est question ensuite de commencer une tournée aux USA. Mais la veille du départ, Ian Curtis se donne la mort par pendaison. En juin le mp 45t « Love will tears appart » et en juillet l’album « Closer » sont édités. Les 3 membres restant décident de dissoudre le groupe. Ils se retrouveront dans un nouveau groupe qui connaîtra très vite de grands succès : New Order. Un album posthume sortira le 8/10/1981 : « Still ». Par ces rythmes torturés, froids et désespérés, ce groupe restera la référence du style post – punk et Cold Wave.
PW
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The cure : premiers succès dans la cold Wave.
01/11/2010 11:53
Le 22 avril 1980, le groupe sort son 3ème album produit en moins d’une semaine. Celui amorce un changement complet de style. The Cure quitte la tendance post punk pour entrer dans la Cold Wave. Cet album et le single qui en découlera (a forest) seront très bien classés dans les charts. Dans la foulée commence une tournée en Europe, mais aussi l’Australie, la Nouvelle Zélande et pour la première fois, les USA. C’est durant ces tournées que Matthew Hartley quitte le groupe après des tensions avec ses pairs. Le groupe qui se résume à un trio entame l’enregistrement du 4ème album : « Faith ». Il sort le 14 avril 1981 précédé par le single « Primary ».L’album se classera à la 14ème place des hits britanniques. En avril 1981, une nouvelle tournée démarre. Le groupe innove en décidant de ne pas associer un autre groupe en première partie. A la place, le public, de plus en plus nombreux, visionne un court métrage, « Carnage visors », réalisé par Rick Gallup (frère de Simon) avec une musique composée par le groupe. Après la Grande Bretagne, c’est la Belgique, l’Allemagne, les Pays Bas et la France qui ont l’honneur de la présence du groupe sur la scène européenne. Le groupe se produit également au Canada, en Australie, en Nouvelle Zélande et aux USA. Malgré cet emploi du temps chargé, le trio enregistre un nouveau single, qui deviendra une référence pour tous les fans : « Charlotte sometimes ». Au début de l’année 1982, ils enregistrent leur 5ème album qui est produit par Phil Thornalley. Celui-ci, intitulé « Pornography », sort le 4 mai 1982. Il est très vite dans le top 10 britannique malgré son ambiance noire, plus morbide que les deux albums précédents. Des nouvelles séries de concerts s’enchaînent dés lors en Angleterre, Allemagne, Suisse, France, Belgique et Pays Bas. Le groupe adopte un look de plus en plus sombre. Ce rythme endiablé des tournées qui s’enchaînent et l’ambiance noire des albums provoquent des tensions au sein du groupe. Simon Gallup et Robert Smith ne se supportent plus. A Bruxelles, après le concert donné à l’ancienne Belgique, le trio explose avec le départ de Simon Gallup. Il ne réintègrera le groupe qu’après 18 mois, période où il tentera d’autres aventures musicales avec d’autres groupes. Robert Smith et Lol Thollurst sont également éprouvés par cette expérience et ils s’essaient vers d’autres horizons. Le groupe des Cure semblent arrêtés définitivement.
PW
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The Cure : composition du groupe de 1976 à 1980
30/10/2010 21:17
Composition du groupe entre 1976 et 1980
Période antérieure à Cure (1976 - 1978)
Groupe Malice
Périodes
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Composition du groupe
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Notes
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01/1976 – 04/1976
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Robert Smith : Guitare
Michael Dempsey : Basse
X Graham : Batterie *
Mark Ceccagno : guitare
Le frère de Graham : Chants*
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*l’identité de ces 2 musiciens nous est inconnue.
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04/1976 – 10/1976
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Robert Smith : Guitare
Martin Creasy : Chants
Michael Dempsey : Basse
Lol Thollurst : Batterie
Mark Ceccagno : guitare
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10/1976 – 12/1976
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Robert Smith : Guitare
Michael Dempsey : Basse
Lol Thollurst : Batterie
Porl Thompson : guitare
Martin Creasy : Chants
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Groupe Easy Cure
Périodes
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Composition du groupe
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Notes
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01/1977 – 04/1977
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Robert Smith : Guitare
Michael Dempsey : Basse
Lol Thollurst : Batterie
Porl Thompson : guitare
Garry X : Chants*
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*Uniquement en mars 1977
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04/1977 – 09/1977
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Robert Smith : Guitare
Michael Dempsey : Basse
Lol Thollurst : Batterie
Porl Thompson : guitar
Peter O’Toole : chants
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09/1977 – 05/1978
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Robert Smith : Guitare, chants
Michael Dempsey : Basse
Lol Thollurst : Batterie
Porl Thompson : guitar
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Période Cure (1978 - )
Groupe the Cure
Périodes
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Composition du groupe
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Notes
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05/1978 – 11/1979
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Robert Smith : Guitare, chants
Michael Dempsey : Basse
Lol Thollurst : Batterie
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1er album « 3 imaginery boys »
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The Cure
30/10/2010 21:08
A tout seigneur, tout honneur ! C’est donc par le groupe qui m’aura initié à la New Wave en générale, et à la Cold Wave en particulier, que je commencerai cette rubrique. Ce groupe, symbole de toute une génération vouée à la Cold Wave, mais aussi à la Dark Wave, au Bat Cave et l’EBM, n’est autre que les Cures dit « The Cure » en anglais dans le texte. Un terme que l’on traduit dans la langue de Molière par « le remède ». Et c’est bien de cela dont on parle ici, d’un groupe qui fut entre 1985 et 1989, un remède à mes maux d’adolescent.
La genèse du groupe
En 1976, à Crawley, petite ville industrielle du Sussex, des amis décident de former un groupe de rock. Il s’agit de Robert Smith, Michael Dempsey et Marc Cegagno, 3 amis de collège. Ce groupe d’abord nommé « Malice », ne tarde pas à se faire une réputation dans la région de Crawley. Ils sont ensuite rejoint par 2 frères qui assureront peu de temps le chant et la batterie. Après leur départ, Lol Thollurst, un autre ami de collège du trio initial, les rejoint pour assurer la batterie. Mar Cecagno quittera le groupe en fin 1976 et sera remplacé par Porl Thompson. Un chanteur, Marc Creasy est recruté pour assurer les vocales. Celui – ci quitte le groupe en 1977. Cette même année, le groupe change de nom et se rebaptise « Easy cure », du nom d’un titre de chanson écrite par Lol Thollurst. En mai 1978, Porl Thompson est viré du groupe et le groupe raccourcit son nom en « the Cure ». La saga peut commencer ! Deux chanteurs se succèderont sans succès dans le groupe. Malgré tout, les concerts se multiplient et le groupe travail une maquette pour le Label « Hansa reccords ».On y trouve les titres qui marquèrent leur début comme « Pillbox talles » ou « Killing an arab ». Le label Hansa refuse toutefois leur création et surtout refuse de faire de « Killing an arab » un single. La collaboration entre Hansa et les Cures sera donc rompue. Toutefois, le groupe parvient à se stabiliser dans un trio où l’on retrouve Robert Smith, guitariste et compositeur, Lol Thollurst à la batterie et Michael Dempsey à la basse. Chris Parry, directeur artistique chez Polydor et ex – manager des Jam les remarque et décide de les associer à son nouveau label indépendant : Fiction reccords. Cette association durera jusqu’en 2001. Selon les souhaits du groupe, le premier 45 tours à sortir des presses sera « Killing an arab », en décembre 1978. Ce single tirée de l’étranger », œuvre d’Albert Camus, connaît un succès d’estime, surtout dans les milieux alternatifs. Toutefois c’est sous le label « small wonder » que celui –ci sortira. Fiction reccords le remettra sur presse en février 1979. Ce titre sera constamment détourné par l’extrême droite britannique et Robert Smith devra régulièrement rappeler les sources de l’inspiration de ce titre qu’ils ne reprendront plus que très rarement dans leurs concerts. Dans la foulée, le groupe sort so 1er album qui surfe sur le son minimaliste post – punk. Celui, « 3 imaginery boys » sort en mai 1979. En juin de la même année, un second single, « Boys don’t cry » sort sans briller dans les charts britanniques. Au début des années 80’, le groupe se produit aux Pays Bas et en Belgique dans des festivals. Les Cures assurent ensuite la première partie d’un groupe qui leur est très proche, les « Siouxsies and the Banshees ». Robert Smith lie des amitiés avec Steeve Severin, le bassiste des Banshees. Au départ de John McKay, guitariste des Banshees, Robert Smith intègre le groupe de Siouxsie tout en restant dans le groupe des Cures. C’est ainsi qu’il assurera toute la tournée. En novembre 1979, un troisième single, « jumping someone else’s train » parait. Le groupe lui se recompose. Michael Dempsey, qui ne supporte plus Robert Smith, part pour d’autres aventures musicales. Il est remplacé par Simon Gallup, bassiste que Robert Smith avait rencontré lors d’un concert et avec qui il s’était lié d’amitié. Un spécialiste des claviers, Matthiew Harthley intègre également le groupe. The Cure s’engage ensuite dans une grande tournée nommée « Future Past Times Tour » avec d’autres groupes de la même mouvance. Ils se rendent également à nouveau aux Pays Bas, en Belgique et en France. En février 1980, leur second album « Boys don’t cry » sort. C’est un resucée du 1er album, dont il reprend pas mal de titres, avec l’ajout des 3 singles du groupes. Au début de 1980, le groupe enregistre un nouvel album qui le fera rentrer de plein pied dans le son « Cold Wave » et qui sera le premier d’une trilogie que tout curiste qui se respecte, se devait de posséder. Cela fera l’objet d’un second article.
PW
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